Des esprits montés...sur des boucs
Il y a longtemps, les fantômes et les esprits faisaient encore des leurs et le vagabond solitaire, la nuit tombée, raccompagnait nerveusement son troupeau à la maison. Certaines nuits, les fantômes avaient totalement libre cours sur les vagabonds : nuit de la Saint Thomas, nuit de la Saint-Matthieu, nuit de la Saint Sylvestre et ainsi de suite. Lors de ces nuits de malheur, les esprits exigeaient des sacrifices. Sur les carrefours comme ici sur le « Meierchen », les esprits montés sur des boucs défilaient en hordes sans fin et malheur à ceux qui se détachaient du groupe ! Leur seul salut : s’asseoir sous une croix, auquel cas les esprits n’avaient aucun pouvoir sur eux. Greg Spedener